Enseignes entourant les Jardins Jeanne d'Arc
Enseignes entourant les Jardins Jeanne d'Arc
Déposer les tranches de pommes dans un moule carré en pyrex, graissé.
Saupoudrer la cassonade dessus.
Dans un bol, mélanger les ingrédients secs.
Ajouter la margarine en coupant.
Faire un creux au centre et ajouter l'oeuf et le lait.
Mélanger et verser sur les pommes.
Au four 35 minutes à 350F.
Déguster chaud avec un filet de crème ou une grosse boule de crème glacée.
Pour toutes les petites Tartines du monde...
"Parlez à votre fille avant que l'industrie de la beauté ne le fasse."
Pour en savoir plus, c'est ici.
Il y en a de toutes sortes, des pratiques, des douteuses, des originales, des inconfortables, des surprenantes, des mémorables. J'ai eu la chance d'en essayer une panoplie assez variée. Les toilettes publiques sont souvent, effectivement, un lieu très dépaysant lorsqu'on est en voyage. La publication de ce livre original m'a rappelé une foule de petites anecdotes...
... Les petites Tartines qui faisaient de la découverte des toilettes de restaurant (d'une variété inouie) une aventure en soi, lors de leurs premiers voyages en Europe: "On va visiter les toilettes, d'accord?" entendions-nous avant même d'avoir pu commander.
... L'enchantement devant les toilettes du centre Vasco da Gama à Lisbonne au Portugal, dont les comptoirs de lavabos et les sièges de toilette sont en plastique transparent dans lequel on a emprisonné des objets réels divers (il y en a une avec des ustensiles de cuisine, une avec des pièces de monnaie et des billets, une autre avec des étoiles de mer et des coquillages... nous nous sommes amusés à en "visiter" quelques-unes, tant c'était chouette).
... Les mésaventures face aux fameux "trous" devant lesquels nous ne sommes pas très habiles, en tant que filles , dont celle où, en voulant soutenir Tartinette pour l'aider à se positionner correctement, je me suis retrouvée avec le jet directement enligné sur moi, aspergeant mes propres pantalons de façon désastreuse.
... Les urinoirs en plein air à Amsterdam (une sorte de spirale métallique qui cachent sommairement mais efficacement).
Photo prise ici
Même les affiches indiquant les toilettes peuvent être intéressantes. Le blogue "Toilet signs" qui en répertorie plus de 150 exemples originaux le démontre bien.
... et je pense que la plus drôle me concernant à ce sujet est la suivante:
Je suis dans un resto à Guadix, en Andalousie, et je pars en direction des toilettes qui se trouvent dans un petit recoin sombre au bout d'un corridor. Devant moi, deux portes sur lesquelles il n'y a pas d'affiche mais il y a devant chacune une statue en bois: des personnages nus sculptés représentant probablement un homme et une femme, mais comme il fait très sombre, je ne distingue pas clairement lequel correspond à la dame. Je n'ai pas d'autre solution que d'y aller à tâtons, au sens propre du terme. Me voici donc en train de palper l'entrejambe d'une sculpture, puis les seins de l'autre... jusqu'à ce qu'un homme sorte de la porte de droite, (me donnant ainsi une information précieuse) puis allume la lumière du corridor en me regardant d'un air perplexe alors que j'avais encore les doigts sur les seins de la dame devant la porte de gauche. Son regard en disait long, alors je n'en ai pas dit plus... et ploup! je suis entrée à gauche, rouge comme une tomate...
Le parc linéaire de la rivière St-Charles, en ce premier jour d'automne...
Aaaaah! Le retour de l'automne.... Du coup, j'ai envie de faire de la soupe, de mijoter plein de plats, de redécouvrir mon étagère à livres de recettes, de visiter les marchés, de faire des trouvailles...
Les journées sont parfaites, encore assez chaudes pour profiter confortablement de l'extérieur mais juste assez fraîches pour retrouver toutes les possibilités réconfortantes du four, qu'on a boudé tout l'été.
J'ai profité d'un -rare- samedi après-midi à la maison pour cuisiner ces petits muffins-cachette que je n'avais pas faits depuis belle lurette et qui ont été plus qu'appréciés par Tartinette, mini Tartine et leurs copines venues jouer chez nous. Un petit tour sur le Ô combien appétissant blogue Les gourmandises d'Isa m'a rappelé ma recette. Sa version, avec graines de pavot et glaçage, est ici. Elle m'aurait plu davantage, mais j'ai écouté les petites Tartines...
Ingrédients liquides :
2 c. à thé de vanille
Pour mettre dans la cachette :
Graisser 24 mini-moules à muffins (ou 12 gros)
Mélanger les ingrédients secs dans un bol.
Mélanger les ingrédients liquides dans un autre bol.
Combiner les deux bols et mélanger à la cuillère.
Mettre du mélange dans les moules jusqu’à la moitié de ceux-ci.
Déposer une c. à thé de confiture de framboises au centre, par-dessus.
Voici la cachette!
Recouvrir de mélange.
Cuire 15-16 minutes au four à 400 F (un peu plus longtemps si ce sont des moules pour 12 gros muffins)
Qui dit automne dit aussi rentrée télévisuelle.
Si Josée Di Stasio prend une pause cet automne, Pinard, que j'adore, reprend du service à mon plus grand bonheur. Je suis déjà fan de sa nouvelle émission et nous nous sommes inspirés de sa recette de saumon au curcuma pour cuisiner des filets de truite au curcuma avec un sauté de poivrons rouges et jaunes et du riz au jasmin, saupoudré de graines de sésame noires grillées.
Et la touche de Tartine: j'ai fait une chouette petite sauce en mélangeant 2 c. table de moutarde à l'ancienne, 1/3 de tasse de crème 15% et un filet de sirop d'érable. Servie chaude sur le poisson, cette petite sauce a provoqué plusieurs Mmmmh!
Quand à Christian Bégin, il fait un essai plutôt réussi avec Curieux Bégin. J'aime beaucoup la signature photo de l'émission (aliments sur fond noir avec des petites gouttes d'eau), le choix de ses invités, son scooter et ses recettes. Pas sûre encore avec son ton, mais le fait qu'il partage avec moi la même relation fusionnelle de réconfort datant de l'enfance avec les patates pilées me le rend de plus en plus sympathique. J'essaierai sa version purée-roquette très bientôt!
Beurre étant parti pour la semaine à Montréal, il fallait que je trouve à me désennuyer... (Car c'est clair que seule avec les enfants, j'ai beaucoup de temps pour m'ennuyer, ahah!)
Mon panier bio de la semaine m'a apporté de quoi passer le temps de belle façon: il contenait un gros sac d'haricots de soya frais.
"Quocéça?!?"
Heureusement, ma gentille et érudite agricultrice avait glissé une petite feuille expliquant qu'il fallait les faire cuire (blanchir ou vapeur) 5 minutes dans leur gousse et ensuite on écosse, comme les petits pois.
C’est très zen, écosser… Loooooong, mais zen. Ça me rappelle toujours l’excellent livre " La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules ", de Philippe Delerm, qui y consacre un de ses chapitre/plaisir:
" C'est facile, d'écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s'ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l'ongle de l'index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d'un seul doigt. La dernière est si minuscule. Parfois, on a envie de la croquer." Delerm
Les petites Tartines ont passé quelques commentaires positifs sur l'odeur lors de la cuisson et ont trouvé les haricots très jolis (une fois cuits et écossés, il va sans dire!), mais ce ne fut pas un succès gustatif pour leur part.
Par contre, moi....!
Alors que je fouillais sur internet pour trouver une quelconque recette me permettant de les utiliser de façon créative, je me suis bien vite aperçue que ces petits bijoux se mangeraient sans autre artifice, tel quel, natures. Le petit goût de noisette est très intéressant.
J'en ai fait mes bonbons pour la soirée!
Pauvre Beurre, il ne sait pas ce qu’il a manqué!
Profitant de la longue fin de semaine de la fête du travail pour aller taquiner la crevette et reconduire Mamie chez elle, nous nous sommes retrouvés tous les quatre au Parc de la Gaspésie pour une petite journée de randonnée.
Couchés tard la veille, avec des petites Tartines (et la grande, donc...!) plutôt fatiguées de leur rentrée scolaire, il était alors question de faire un petit sentier facile, juste histoire de prendre l'air et de pique-niquer dans un lieu magnifique.
Évidemment, les hormones sportives de Beurre en ont décidé autrement et dès que notre voiture eût quitté la rue de Mamie, les messages subliminaux incitant la troupe à aller au bout de leurs limites commencèrent à fuser. Ne voilà-t-il pas qu'à notre arrivée au Parc de la Gaspésie, le quatuor était unanime: nous gravirions le Mont Albert!
Il est loin, le sommet, vu d'en bas...
Le défi: 11,4 km, 870 m de dénivelé, 5 heures de randonnée (3 heures de montée, 2 de descente), niveau difficile.
En route! Une aventure parsemée de grands efforts et de beaux moments...
Comme manger un sandwich au thon devant un paysage à couper le souffle...
Jolie vue, pour pique-niquer...
Le gîte du Mont-Albert, vu de la moitié de la montée...
Comme les grosses roches au sol, qui ralentissent nos élans mais ajoutent un élément important au paysage... comme si un géant avait échappé ses billes...
Non, le sentier n'est pas accessible avec une poussette...
Comme les odeurs, les couleurs et le soleil parfait qui nous accompagnent...
Notre compagnon pendant la petite pause au belvédère de la Saillie...
Et, bien sûr, il y a le souffle court, les palpitations, il fait chaud et puis froid et même très froid plus on monte...
Et en même temps que le climat change, le paysage se transforme: les arbres qui se font plus petits et puis absents, laissant la place à la roche et la toundra qui se partagent le plateau du sommet.
Petit panneau explicatif sur les Chic-Chocs...
Et il y a la récompense: arriver en haut en ayant l'impression de voir jusqu'au bout du monde. Et la satisfaction. Oh oui.
... Et ... 48 heures après, il y a cette incapacité à monter et descendre tout escalier, comme si les jambes nous criaient quelque chose... Quoi? "Ne nous fais plus jamais ça!" Oh que non, je pense plutôt qu'on va remettre ça très bientôt... Dommage que ce soit si loin...
Beurre et moi avons pris la poudre d'escampette pour deux jours cette fin de semaine. Une nuit à l'hôtel, trois repas au resto, des promenades sans fin, sans presse et sans but, et surtout, surtout, du temps pour nous, juste pour nous... entrecoupé bien sûr de nombreuses périodes d'ennui des petites Tartines et de quelques téléphones pour entendre le doux son de leurs voix.
Cette escapade, qui se dessinait comme étant un voyage sous la pluie consacré à l'exposition Le monde du corps et à une ou deux projections de films du FFM s'est transformée en deux jours de soleil et nuages, sous une très chaude chaleur estivale invitant à la balade et aux terrasses. Changement que nous avons accepté sans problème (surtout que finalement, Le monde du corps affichait complet et les files du FFM nous tentaient déjà moins...)
Nous avons donc usé nos semelles (j'ai des muscles dans les orteils, je les ai découverts!!) à qui mieux mieux dans la métropole avec quelques arrêts lèche-vitrine et quelques pauses terrasses.
Nous avons fait de belles découvertes resto, tous tirés de ma liste à essayer, élaborée au fil des critiques du Voir et des chroniques gourmandes entendues ici et là. Une note de trois sur trois car chaque endroit visité mérite sa place dans la liste de ce qui nous a plu cette fin de semaine:
Le Top 5
Non, je n'ai pas rempli mon coffre de voiture d'une méga épicerie de chez Milano, non, même pas un petit arrêt chez IKÉA! C'est que j'ai une grande force de caractère, moi, je sais résister à l'appel... Mais ... j'ai comme de petits regrets, là... Ahah!
Ça y'est!
Elles se terminent aujourd'hui.
Je pourrais difficilement me plaindre car l'écho répondrait qu'à la longueur qu'elles ont, j'ai tout un culot d'en parler...
En plus, elles ont été super bien remplies.
Des beaux souvenirs, des bons moments, de la couleur, de la saveur.
Mais elles sont finies... et ça me fait mal dormir depuis 3 nuits.
Lundi, retour au boulot, avec mon agenda neuf. Cet outil tout vide encore qui se remplira plus vite que son ombre aussitôt la rentrée arrivée.
Cette année, je l'ai choisi bleu azur et sur le dessus, j'ai collé cette photo, prise quelque part au-dessus des tracas quotidiens, lors de ce -déjà si lointain- voyage italien.
Une fin de semaine bien remplie... Le week end de la dernière chance, on aurait dit... Vite, vite, il faut qu'on bouge une dernière fois avant l'hécatombe de la rentrée!! Les petites Tartines sont brûlées, juste assez d'énergie pour ouvrir la bouche et manger.
15 km de vélo sur la très jolie piste reliant Ste-Catherine de la Jacques-Cartier à Pont-Rouge. La piste est boisée et longe la rivière avec de charmants points de vue. Les odeurs d'herbages et de bois qui nous accompagnaient valaient à elles seules le détour. Mmmmmh! Nous l'avons fait au complet (aller) et Beurre a ménagé les mini mollets en faisant le retour seul pour revenir nous chercher en voiture. Une petite heure que nous avons passée en jouant au super jeu "Où t'as mis la crème solaire?", consistant à cacher la crème solaire dans l'espace pique-nique et les petites Tartines devaient la retrouver.
10 km de randonnée dans le splendide sentier Les Loups, au Parc de la Jacques-Cartier. Ce sentier de 3h30, classé très difficile (!), faisait un peu peur aux petites jambes, mais nous l'avons réussi en gardant moral et bonne humeur tout le long. Les vues sur la rivière et la vallée sont à couper le souffle... Et le reste de salade de riz sauvage aux pêches (revue de Ricardo hors-série Barbecue) du souper de jeudi, accompagnée de thon, nous a fait vivre un petit nirvana, du haut des 574 m d'altitude du belvédère (la KitKat mangée au sommet (727 m) aussi, mais c'est moins chic... hihi).
12 km de canot sur la rivière St-Charles, avec pique-nique dans une petite crique. Nous avons rencontré au moins 50 canards et une loutre. Un beau trajet que nous referons très bientôt, mais cette fois en kayak (il n'en restait plus aujourd'hui, malheureusement). Au retour, nous avons fait un petit arrêt voir la chute Kabir Kouba, question de bien faire comprendre aux filles la raison pour laquelle il fallait partir vers la gauche et pas vers la droite...
Pour faire changement, les petites Tartines commencent leur semaine de camp plein air demain... on peut dire qu'on les a bien entraînées pendant ces trois jours. Au menu pour elles: pêche, équitation, canot/kayak, vélo de montagne, arbre en arbre à Duschesnay et piscine tous les après-midi...
Je changerais bien de place avec elles, moi... En attendant, mon lit va être très confortable!
Anecdotes, passions, rêveries et délires d'une collectionneuse de petits bonheurs à qui il arrive aussi de petits malheurs.
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