dimanche 30 septembre 2007

Tartinades de septembre 2007

  • Observé: une marmotte dans notre cour! Pour l'instant, on la trouve jolie et gentille. On lui a même donné un nom (Mona). Je ne sais pas combien de temps cela va prendre pour que nous trouvions des désavantages à cette nouvelle copine... Ni comment nous débarrasser de son amitié si tel est le cas... À suivre...

  • Tombée: en pâmoison devant le summum du délice, les macarons de chez Paillard. Chaque bouchée transporte les papilles dans un petit délire. J'ai donc trouvé ma gâterie chouchou pour un bon bout de temps! Et j'ai aussi trouvé un site où il y a des tonnes de recettes de macarons plus charmants les uns que les autres... Il ne me manque que le courage pour m'y attaquer...

  • Découvert: la mode des Bentos, ces boîtes à lunch colorées japonaises avec des compartiments pour les différents aliments. La présentation est des plus alléchantes et le temps pour en préparer une est sûrement bien plus long que tout ce que je passe sur les boîtes à lunch d'une semaine entière... Aaaah, après la culpabilité de ne pas accueillir mes enfants au retour de l'école avec une maison qui sent les muffins chauds, voici maintenant celle de la boîte à lunch... Vous avouerez que c'est drôlement joli et appétissant. Comme j'aimerais que l'auteure de ce blogue prépare mes lunchs!!!

  • Obtenu: un maigre 70% au fameux test de connaissances pour les parents dont il est question dans les journaux. Ouch, l'orgueil! Je sais toutefois que tout s'est joué à la question 5. Plusieurs termes obscurs pour moi dans ces deux exercices... Je suis certaine par contre qu'il ne s'agit pas là d'un indicateur fiable sur la capacité ou non d'accompagner nos enfants dans leurs devoirs.

  • Hésité: à relever le défi 7 jours sans techno. Cela comprend télé (ouais...), ordi (ouille!!!) et jeu vidéo (facile!!)... Je manque de courage. 24 heures, ça irait??? Qui m'accompagne??

dimanche 23 septembre 2007

La gourmandise automnale

Le parc linéaire de la rivière St-Charles, en ce premier jour d'automne...

Aaaaah! Le retour de l'automne.... Du coup, j'ai envie de faire de la soupe, de mijoter plein de plats, de redécouvrir mon étagère à livres de recettes, de visiter les marchés, de faire des trouvailles...

Les journées sont parfaites, encore assez chaudes pour profiter confortablement de l'extérieur mais juste assez fraîches pour retrouver toutes les possibilités réconfortantes du four, qu'on a boudé tout l'été.

J'ai profité d'un -rare- samedi après-midi à la maison pour cuisiner ces petits muffins-cachette que je n'avais pas faits depuis belle lurette et qui ont été plus qu'appréciés par Tartinette, mini Tartine et leurs copines venues jouer chez nous. Un petit tour sur le Ô combien appétissant blogue Les gourmandises d'Isa m'a rappelé ma recette. Sa version, avec graines de pavot et glaçage, est ici. Elle m'aurait plu davantage, mais j'ai écouté les petites Tartines...

Les muffins-cachette au citron
Ingrédients secs :
  • 2 tasses de farine tout usage
  • 2/3 tasse de sucre
  • 1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
  • 2 c. à thé de poudre à pâte
  • 1/4 c. à thé de sel

Ingrédients liquides :

  • 3/4 tasse de yogourt nature (ou vanille)
  • 2 œufs
  • Zeste et jus d'un citron
  • 1/2 tasse de beurre (ou margarine) fondu

2 c. à thé de vanille

Pour mettre dans la cachette :

Graisser 24 mini-moules à muffins (ou 12 gros)

Mélanger les ingrédients secs dans un bol.

Mélanger les ingrédients liquides dans un autre bol.

Combiner les deux bols et mélanger à la cuillère.

Mettre du mélange dans les moules jusqu’à la moitié de ceux-ci.

Déposer une c. à thé de confiture de framboises au centre, par-dessus.

Voici la cachette!

Recouvrir de mélange.

Cuire 15-16 minutes au four à 400 F (un peu plus longtemps si ce sont des moules pour 12 gros muffins)

Qui dit automne dit aussi rentrée télévisuelle.

Si Josée Di Stasio prend une pause cet automne, Pinard, que j'adore, reprend du service à mon plus grand bonheur. Je suis déjà fan de sa nouvelle émission et nous nous sommes inspirés de sa recette de saumon au curcuma pour cuisiner des filets de truite au curcuma avec un sauté de poivrons rouges et jaunes et du riz au jasmin, saupoudré de graines de sésame noires grillées.

Et la touche de Tartine: j'ai fait une chouette petite sauce en mélangeant 2 c. table de moutarde à l'ancienne, 1/3 de tasse de crème 15% et un filet de sirop d'érable. Servie chaude sur le poisson, cette petite sauce a provoqué plusieurs Mmmmh!

Quand à Christian Bégin, il fait un essai plutôt réussi avec Curieux Bégin. J'aime beaucoup la signature photo de l'émission (aliments sur fond noir avec des petites gouttes d'eau), le choix de ses invités, son scooter et ses recettes. Pas sûre encore avec son ton, mais le fait qu'il partage avec moi la même relation fusionnelle de réconfort datant de l'enfance avec les patates pilées me le rend de plus en plus sympathique. J'essaierai sa version purée-roquette très bientôt!

jeudi 20 septembre 2007

Les haricots de soya

Beurre étant parti pour la semaine à Montréal, il fallait que je trouve à me désennuyer... (Car c'est clair que seule avec les enfants, j'ai beaucoup de temps pour m'ennuyer, ahah!)

Mon panier bio de la semaine m'a apporté de quoi passer le temps de belle façon: il contenait un gros sac d'haricots de soya frais.

"Quocéça?!?"

Heureusement, ma gentille et érudite agricultrice avait glissé une petite feuille expliquant qu'il fallait les faire cuire (blanchir ou vapeur) 5 minutes dans leur gousse et ensuite on écosse, comme les petits pois.

C’est très zen, écosser… Loooooong, mais zen. Ça me rappelle toujours l’excellent livre " La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules ", de Philippe Delerm, qui y consacre un de ses chapitre/plaisir:

" C'est facile, d'écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s'ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l'ongle de l'index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d'un seul doigt. La dernière est si minuscule. Parfois, on a envie de la croquer." Delerm

Les petites Tartines ont passé quelques commentaires positifs sur l'odeur lors de la cuisson et ont trouvé les haricots très jolis (une fois cuits et écossés, il va sans dire!), mais ce ne fut pas un succès gustatif pour leur part.

Par contre, moi....!

Alors que je fouillais sur internet pour trouver une quelconque recette me permettant de les utiliser de façon créative, je me suis bien vite aperçue que ces petits bijoux se mangeraient sans autre artifice, tel quel, natures. Le petit goût de noisette est très intéressant.

J'en ai fait mes bonbons pour la soirée!

Pauvre Beurre, il ne sait pas ce qu’il a manqué!

mercredi 5 septembre 2007

La montée du Mont Albert

Profitant de la longue fin de semaine de la fête du travail pour aller taquiner la crevette et reconduire Mamie chez elle, nous nous sommes retrouvés tous les quatre au Parc de la Gaspésie pour une petite journée de randonnée.

Couchés tard la veille, avec des petites Tartines (et la grande, donc...!) plutôt fatiguées de leur rentrée scolaire, il était alors question de faire un petit sentier facile, juste histoire de prendre l'air et de pique-niquer dans un lieu magnifique.

Évidemment, les hormones sportives de Beurre en ont décidé autrement et dès que notre voiture eût quitté la rue de Mamie, les messages subliminaux incitant la troupe à aller au bout de leurs limites commencèrent à fuser. Ne voilà-t-il pas qu'à notre arrivée au Parc de la Gaspésie, le quatuor était unanime: nous gravirions le Mont Albert!

Il est loin, le sommet, vu d'en bas...

Le défi: 11,4 km, 870 m de dénivelé, 5 heures de randonnée (3 heures de montée, 2 de descente), niveau difficile.

En route! Une aventure parsemée de grands efforts et de beaux moments...

Comme manger un sandwich au thon devant un paysage à couper le souffle...

Jolie vue, pour pique-niquer...

Le gîte du Mont-Albert, vu de la moitié de la montée...

Comme les grosses roches au sol, qui ralentissent nos élans mais ajoutent un élément important au paysage... comme si un géant avait échappé ses billes...

Non, le sentier n'est pas accessible avec une poussette...

Comme les odeurs, les couleurs et le soleil parfait qui nous accompagnent...

Notre compagnon pendant la petite pause au belvédère de la Saillie...

Et, bien sûr, il y a le souffle court, les palpitations, il fait chaud et puis froid et même très froid plus on monte...

Et en même temps que le climat change, le paysage se transforme: les arbres qui se font plus petits et puis absents, laissant la place à la roche et la toundra qui se partagent le plateau du sommet.

Petit panneau explicatif sur les Chic-Chocs...

Et il y a la récompense: arriver en haut en ayant l'impression de voir jusqu'au bout du monde. Et la satisfaction. Oh oui.

... Et ... 48 heures après, il y a cette incapacité à monter et descendre tout escalier, comme si les jambes nous criaient quelque chose... Quoi? "Ne nous fais plus jamais ça!" Oh que non, je pense plutôt qu'on va remettre ça très bientôt... Dommage que ce soit si loin...