mercredi 31 octobre 2007

Tartinades d'octobre 2007

  • Négligé: mon blog, pour cause de correction intensive. Des piles de copies qui descendent bien moins vite qu'elles ne s'empilent... Quelques nausées et quelques stylos plus tard, j'ai vu le fond de mes piles!! Yoooooupi!!!! Mais une nouvelle se formera dès lundi prochain... Et une autre mardi...

  • Accompagné: les petites Tartines à un après-midi d'équitation (deuxième expérience pour elles, avec la journée de camp de cet été). Je suis tellement impressionnée de les voir grimper sur cette grosse bête. Et leur monture n'était pas de tout repos: un cheval fougueux et avec du caractère... Toute une aventure! C'était dépaysant ... et, je l'avoue, pas mal stressant!

  • Assisté: à un concert des Violons du Roy, dans le cadre des Journées de la Culture, au Palais Montcalm que nous n'avions pas visité depuis sa grande rénovation. Nous en avons profité pour jeter un coup d'oeil à la charmante salle du Café spectacle, où les petites Tartines joueront leur concert de Noël!

  • Patiné: deux fois déjà! Sur la glace de la patinoire du carré d'Youville, bien sûr...

  • Rigolé: franchement, lors du spectacle de 3 gars su'l sofa, au Théâtre du Petit Champlain. Dans une si chaleureuse et petite salle, on se serait cru assis sur le sofa avec eux... Ils ont de l'humour, une simplicité et une authenticité désarmantes et j'aurais bien voulu que les petites Tartines soient avec moi. Dommage, c'était un mercredi soir...

  • Découvert: la chanteuse Gaële, boule d'énergie qui lance à toute allure des mots vifs sur des airs entraînants. Elle était la première partie surprise du spectacle des 3 gars... C'est une très sympatique découverte!!

  • Tombée: sous le charme de Renan Luce, dont l'album Repenti est mon coup de coeur musical de l'été 2007. Son spectacle du 30 octobre dernier, au Théâtre du Petit Champlain (bien oui, encore... non mais, quelle chouette salle!), était un moment de pur bonheur. Même si je connaissais chaque mot par coeur, il a su nous étonner avec des arrangements nouveaux et très réussis. Et en plus, il est beau, gentil, timide, drôle et doux, ce qui ne gâche rien... "et en guise de paraphe", un petit clip de lui:

samedi 6 octobre 2007

Les pommes de l'Île

C'était au temps des pommes,
Colin avait 12 ans,
Mais il faisait son homme,
Comme un garçon de 20 ans.
Un jour avec Colette,
la fille du voisin,
il faisait la cueillette,
des pommes du jardin...

C'est le petit air que nous chantonne Mini Tartine depuis quelques jours. Une chanson qui lui a souvent été "chantée" joliment par Mamie, que j'avais moi-même apprise de ma grand-maman Bleue et qu'elle a, cette semaine, apprise à l'école. Nous l'avons entonnée en choeur, à pleins poumons, cet après-midi, du haut de l'échelle d'un des superbes vergers de l'Île d'Orléans.

Qu'elle est belle sous le soleil, avec ses paysages bucoliques, ses champs, ses vaches, ses chèvres et ses moutons!

Nous sommes revenus avec une récolte trrrrrès généreuse de pommes Cortland bien rouges et dodues, craquantes à souhait et délicieuses.

Le gros sac fruité a déjà été mis à contribution de diverses façons (salade de pommes et betteraves, potage de courges Butternut et pommes, poitrines de poulet aux poireaux et pommes...) et nous permettra de cuisiner quelques desserts, dont cette recette, une tradition chez les Tartines:

Le pouding dingue dong aux pommes
  • 8 pommes Cortland pelées et coupées en tranches fines
  • 1/4 tasse de cassonade
  • 1 1/2 tasse de farine
  • 3/4 tasse de sucre
  • 1/4 tasse de flocons d'avoine
  • 3 c. à thé de poudre à pâte
  • 1/2 c. à thé de sel
  • 1/4 tasse de margarine
  • 1 oeuf
  • 3/4 tasse de lait

Déposer les tranches de pommes dans un moule carré en pyrex, graissé.

Saupoudrer la cassonade dessus.

Dans un bol, mélanger les ingrédients secs.

Ajouter la margarine en coupant.

Faire un creux au centre et ajouter l'oeuf et le lait.

Mélanger et verser sur les pommes.

Au four 35 minutes à 350F.

Déguster chaud avec un filet de crème ou une grosse boule de crème glacée.

vendredi 5 octobre 2007

La beauté (prise 2)

Pour toutes les petites Tartines du monde...

"Parlez à votre fille avant que l'industrie de la beauté ne le fasse."

Pour en savoir plus, c'est ici.

La beauté (prise 1)

mercredi 3 octobre 2007

Les toilettes

Il y en a de toutes sortes, des pratiques, des douteuses, des originales, des inconfortables, des surprenantes, des mémorables. J'ai eu la chance d'en essayer une panoplie assez variée. Les toilettes publiques sont souvent, effectivement, un lieu très dépaysant lorsqu'on est en voyage. La publication de ce livre original m'a rappelé une foule de petites anecdotes...

... Les petites Tartines qui faisaient de la découverte des toilettes de restaurant (d'une variété inouie) une aventure en soi, lors de leurs premiers voyages en Europe: "On va visiter les toilettes, d'accord?" entendions-nous avant même d'avoir pu commander.

... L'enchantement devant les toilettes du centre Vasco da Gama à Lisbonne au Portugal, dont les comptoirs de lavabos et les sièges de toilette sont en plastique transparent dans lequel on a emprisonné des objets réels divers (il y en a une avec des ustensiles de cuisine, une avec des pièces de monnaie et des billets, une autre avec des étoiles de mer et des coquillages... nous nous sommes amusés à en "visiter" quelques-unes, tant c'était chouette).

... Les mésaventures face aux fameux "trous" devant lesquels nous ne sommes pas très habiles, en tant que filles , dont celle où, en voulant soutenir Tartinette pour l'aider à se positionner correctement, je me suis retrouvée avec le jet directement enligné sur moi, aspergeant mes propres pantalons de façon désastreuse.

... Les urinoirs en plein air à Amsterdam (une sorte de spirale métallique qui cachent sommairement mais efficacement).

Photo prise ici

Même les affiches indiquant les toilettes peuvent être intéressantes. Le blogue "Toilet signs" qui en répertorie plus de 150 exemples originaux le démontre bien.

... et je pense que la plus drôle me concernant à ce sujet est la suivante:

Je suis dans un resto à Guadix, en Andalousie, et je pars en direction des toilettes qui se trouvent dans un petit recoin sombre au bout d'un corridor. Devant moi, deux portes sur lesquelles il n'y a pas d'affiche mais il y a devant chacune une statue en bois: des personnages nus sculptés représentant probablement un homme et une femme, mais comme il fait très sombre, je ne distingue pas clairement lequel correspond à la dame. Je n'ai pas d'autre solution que d'y aller à tâtons, au sens propre du terme. Me voici donc en train de palper l'entrejambe d'une sculpture, puis les seins de l'autre... jusqu'à ce qu'un homme sorte de la porte de droite, (me donnant ainsi une information précieuse) puis allume la lumière du corridor en me regardant d'un air perplexe alors que j'avais encore les doigts sur les seins de la dame devant la porte de gauche. Son regard en disait long, alors je n'en ai pas dit plus... et ploup! je suis entrée à gauche, rouge comme une tomate...