jeudi 21 juin 2007

Le départ

Ciao! Les valises sont bouclées. La famille Tartine s'envole. Arrivederci!

Tartinades de juin 2007

  • Fabriqué: un joli bracelet chez Billio. Un avant-midi entre copines, après un looooong café. Ça y'est, je commence à prendre l'élan des vacances...

  • Adopté: un tétard. Cadeau d'une amie de Tartinette à cette dernière. Évidemment, après 5 minutes, il ne bougeait plus... mais il s'est réanimé quand Tartinette l'a nommé "Texas". Bon, déjà il va falloir le faire garder pour 3 semaines dans pas longtemps... À notre retour, ce sera encore un tétard, une grenouille, un crapaud... ou un prince? Les paris sont ouverts.

  • Consolé: Tartinette quand Beurre s'est enfargé dans les marches extérieures, accrochant du même coup le pot contenant Texas le tétard, qui est tombé entre deux planches du patio et qui, introuvable, ne fait désormais plus partie de la famille.

  • Soupiré: de découragement devant mes plates (très plates)-bandes et mon non-aménagement paysager. Je ne sais plus quoi faire de tout ça... J'ai des fantasmes mettant en scène Larry Hogson qui vient paresser sur mon terrain... Y'a personne qui veut venir m'aider?

  • Rigolé: en entendant Mini Tartine dire "Chatouille-moi mais pas en-dessous des épaules."

  • Écarquillé: les yeux (et les narines) à la vue des photos de cette nouvelle. Je m'en vais là, moi??

  • Reçu: mon premier panier de légumes bios de la saison! Excitation... Tomates, asperges, grooooooosse laitue frisée, concombre anglais, petites pousses de moutarde, livèche et topinambours. J'aime.

  • Fait: du pédalo avec les petites Tartines à la Base de Plein Air de Ste-Foy. Elles ont vite compris la manette de direction et rapidement, elles contrôlaient "la chose" bien mieux que les adultes!

vendredi 15 juin 2007

Le défi littéraire: Carnets de naufrage

Mon 11e livre du défi littéraire. Cependant, il s'agit de ma 8e lettre sur 26. Il va falloir que je m'organise un peu, là.... Et avec tous les titres que je ne peux m'empêcher d'ajouter, ce n'est pas parti pour ça.

Surtout que je l'ai bien aimé, Carnets de naufrage. Et que j'ai donc le goût d'enfiler tout de go Chercher le vent, qui attend patiemment dans ma bibliothèque depuis un an... Ce qui me ferait un 2e V... Mais peu importe.

Guillaume Vigneault a du mordant. L'art des mots, comme son papa.

Une histoire de gars, mais pleine de sensibilité. Et une écriture qui atteint son but: nous faire saisir pleinement les émotions vécues par son personnage principal, Alex. Tout ça dans un décor de plage, de mer, de téquila... Quelle belle lecture pour commencer mes vacances!

Quelques miettes:

  • "Je n'avais pas envie de savoir que j'avais ça en moi, cette veine méchante, ce petit noyau, comme un kyste de la personnalité. Et en même temps, c'était quelque chose. Être capable de rage, d'une rage froide, c'était un pouvoir. Un joli pouvoir, qui brillait d'un éclat sombre, comme un revolvre noir au fond d'un tiroir. J'ai arrêté de penser. Je me suis laissé flotter."

  • "Ne rien vouloir d'autre que ce que je pouvais vivre dans une journée; m'appliquer, me faire un devoir de ne rien désirer au-delà d'un bonheur simple, un bonheur à hauteur d'homme. Cela me semblait être un noble projet. Fuir. J'ai songé qu'une belle fuite ça valait quelque chose. À la rigueur, ça exigeait une certaine forme de courage."

  • "Je me suis fait couler un bain. Je ne prends jamais de bain, suaf quand il faut que je réfléchisse sérieusement. Une ou deux fois par année, maximum. En réalité, il n'est pas tant question de réfléchir que d'absorber."

  • J J J 1/2

jeudi 14 juin 2007

Les déchets... discussion sérieuse.

  • Tartine: J'ai envoyé un courriel au propriétaire de l'appartement qu'on a loué à Naples au sujet du problème d'ordures. J'espère qu'il va nous rassurer un peu sur l'état des choses...

  • Beurre: Oui, déjà que rentrer là en voiture...

  • Tartine: Au fait, il s'appelle Giancarlo, le proprio, c'est craquant non?

  • Beurre: Ouais, c'est charmant, Jean-Charles...

  • Tartine: On peut dire que tu as l'art d'enlever l'exotisme aux choses, toi...

  • Beurre: Pourquoi? Je trouve ça très dépaysant, moi, Jean-Charles...

  • Tartine: ... (soupir)

Le cou... discussion sérieuse.

  • Beurre: C'est bizarre, j'ai la peau qui pèle dans le cou, juste en-dessous de la pomme d'Adam...

  • Tartine: Ah, oui, c'est vrai, une petite plaque... C'est peut-être de l'eczéma, ou un coup de soleil de cou mal crémé ?

  • Beurre: Je ne sais pas...

  • Tartine: ...

  • Beurre: Ah, oui, je pense que je sais. Ça doit être ma cravate.

  • Tartine: Tu l'as mise une seule journée...

  • Beurre: Justement, mon cou n'est pas habitué à ça.

  • Tartine: Allergique aux cravates...

  • Beurre: Je trouve que ça me convient très bien, comme allergie...

  • Tartine: :-)

mercredi 13 juin 2007

La classe verte

Mini Tartine est partie ce matin pour 3 jours. 72 heures. 259 200 secondes.

Avec son sac à dos géant.

Mille fois trop lourd pour elle.

À 46 km de son lit. 46 000 m de ses jouets. 46 000 000 mm de moi.

Quel beau sourire elle avait! Quelle belle aventure elle va vivre! Quels beaux souvenirs ça va faire!

... Maudit que c'est dur ...

mardi 12 juin 2007

Le premier jour des vacances

**Attention, ce billet risque de choquer les personnes qui ne sont ni en vacances, ni retraitées...***

J'ai survécu à ma première vraie journée de vacances. Vous dire les efforts que j'y ai mis!

Pour ajouter à la complexité de la chose, c'était le jour où Ange, ma femme de ménage venait à la maison, ce qui nécessitait donc que j'en sorte, selon l'entente que nous avons, elle et moi. Sa dernière visite de l'été car, rappelons-le, je suis en vacances.

Et il faisait beau. 25° C avec un petit vent doux. J'ai reconduit les filles à l'école et je suis revenue me préparer avec excitation pour ma première journée de liberté. Seule. Une nouveauté car depuis 10 ans, mes vacances n'ont jamais commencé avant celles des filles. Et aujourd'hui, en plus, Beurre est en Outaouais pour son travail.

Donc, dîner en solo au resto.

Et c'est là (bruit de freins) que tout s'est gâché.

(Sentiment que le sol se dérobe. Palpitations et sueurs. )

C'est là que j'ai constaté que je n'avais aucune idée de quoi faire, ni d'où aller. C'est là que, malgré les 1001 fois où j'ai rêvé être en vacances et n'avoir rien à l'agenda, j'ai réalisé que j'avais perdu l'habitude de ne pas avoir de contraintes. Et c'est là que je me suis sentie au moins autant épaisse que démunie.

Être en vacances, ça s'apprend.

... Je travaille là-dessus. Au pire je prendrai des cours, ça me fera quelque chose à l'horaire...