vendredi 31 août 2007

Tartinades d'août 2007

  • Joué: en ligne à Boggle, un jeu où j'ai du chemin à faire pour égaler les champions, on dirait... Venez essayer, c'est ici.

  • Dégusté: une petite truite arc-en-ciel pêchée par nulle autre que Mini Tartine lors de sa journée de pêche au camp plein air.

  • Vu: deux étoiles filantes dans le ciel aux milliers de lumières pendant notre fin de semaine de camping au Parc de la Mauricie.

  • Devenue: accro à la série Rome. Vive la location de séries en DVD!!

  • Grillé: à la perfection des guimauves sur le feu de camp. Comment une chose si mauvaise mangée froide dans la cuisine peut-elle se révéler si délicieuse? Mystère et boule de guimauve!

  • Reçu: des billes de grêle grosses comme des framboises géantes (Je sais, ça laisse place à l'interprétation, comme mesure, mais c'est plus joli que 1 pouce de diamètre). Ouille! J'ai voulu prendre des photos, mais ça fond vite, dans une main, ces billes là...

  • Salivé: en allant au cinéma avec les petites Tartines pour y voir Ratatouille, un autre petit bijou de film d'animation qui plait autant aux enfants qu'aux parents qui aiment Paris et la cuisine.

dimanche 26 août 2007

Le top 5 de notre petit voyage d'amoureux à Montréal

Beurre et moi avons pris la poudre d'escampette pour deux jours cette fin de semaine. Une nuit à l'hôtel, trois repas au resto, des promenades sans fin, sans presse et sans but, et surtout, surtout, du temps pour nous, juste pour nous... entrecoupé bien sûr de nombreuses périodes d'ennui des petites Tartines et de quelques téléphones pour entendre le doux son de leurs voix.

Cette escapade, qui se dessinait comme étant un voyage sous la pluie consacré à l'exposition Le monde du corps et à une ou deux projections de films du FFM s'est transformée en deux jours de soleil et nuages, sous une très chaude chaleur estivale invitant à la balade et aux terrasses. Changement que nous avons accepté sans problème (surtout que finalement, Le monde du corps affichait complet et les files du FFM nous tentaient déjà moins...)

Nous avons donc usé nos semelles (j'ai des muscles dans les orteils, je les ai découverts!!) à qui mieux mieux dans la métropole avec quelques arrêts lèche-vitrine et quelques pauses terrasses.

Nous avons fait de belles découvertes resto, tous tirés de ma liste à essayer, élaborée au fil des critiques du Voir et des chroniques gourmandes entendues ici et là. Une note de trois sur trois car chaque endroit visité mérite sa place dans la liste de ce qui nous a plu cette fin de semaine:

Le Top 5

  • Notre hôtel, toujours... Ses chambres immenses, ses lits king et son caaaaaalme.

  • Le service sympatique du Noche y Dia, petit resto charmant qui, s'il est un peu éloigné de notre aire de jeu habituelle, fait un arrêt dîner très pratique lorsqu'on arrive de Québec. Risotto aux champignons sauvages succulent, belle atmosphère.

  • Notre halte désaltérante au Bìly Kun (qui veut dire cheval blanc, en tchèque), où nous avons bien apprécié le duo piano/xylo jazzé pendant que nous nous faisions observer par une rangée d'autruches dont les longs cous émergent des murs.

  • Notre souper au Deux 20 deux, dont l'entrée de mini tomates farcies au chèvre et pesto accompagnées d'une galette de risotto frite me fait encore frémir de bonheur. Quel dommage que ce presque nouveau resto (3 mois) soit encore trop peu connu et trop peu achalandé... Nous avons eu droit à un service et un repas exceptionnels (à petit prix en plus, car les tables d'hôte du soir tournent autour de 20-25$ et en commandant deux tables d'hôte, la seconde est à 10$! Les vins sont environ 30-40$) mais le fait d'être pratiquement seuls dans le resto joue un peu sur l'ambiance. J'aimerais bien leur faire un peu de pub, mais avec le maigre achalandage de mon blogue, je ne peux malheureusement pas me porter garante de leur futur succès... Mais je leur souhaite de tout coeur!

  • Notre dîner au Roméo, resto avec un chouette décor et une salle très fenestrée. Menu de petits plats (inspiration tapas) et de pizza. J'y ai mangé des crevettes grillées succulentes accompagnées d'asperges aux copeaux de parmesan et j'ai volé une bouchée de la délicieuse pizza de Beurre, mmmh! Le sympathique chef Bob, dont on peut suivre les conseils sur des capsules web, met le nez dans la salle toutes les 5 minutes. En plus, c'est presque donné, ici aussi!

Non, je n'ai pas rempli mon coffre de voiture d'une méga épicerie de chez Milano, non, même pas un petit arrêt chez IKÉA! C'est que j'ai une grande force de caractère, moi, je sais résister à l'appel... Mais ... j'ai comme de petits regrets, là... Ahah!

dimanche 12 août 2007

L'agenda

Ça y'est!

Elles se terminent aujourd'hui.

Je pourrais difficilement me plaindre car l'écho répondrait qu'à la longueur qu'elles ont, j'ai tout un culot d'en parler...

En plus, elles ont été super bien remplies.

Des beaux souvenirs, des bons moments, de la couleur, de la saveur.

Mais elles sont finies... et ça me fait mal dormir depuis 3 nuits.

Lundi, retour au boulot, avec mon agenda neuf. Cet outil tout vide encore qui se remplira plus vite que son ombre aussitôt la rentrée arrivée.

Cette année, je l'ai choisi bleu azur et sur le dessus, j'ai collé cette photo, prise quelque part au-dessus des tracas quotidiens, lors de ce -déjà si lointain- voyage italien.

L'hyperactivité des fins de vacances...

Une fin de semaine bien remplie... Le week end de la dernière chance, on aurait dit... Vite, vite, il faut qu'on bouge une dernière fois avant l'hécatombe de la rentrée!! Les petites Tartines sont brûlées, juste assez d'énergie pour ouvrir la bouche et manger.

  • Vendredi:

15 km de vélo sur la très jolie piste reliant Ste-Catherine de la Jacques-Cartier à Pont-Rouge. La piste est boisée et longe la rivière avec de charmants points de vue. Les odeurs d'herbages et de bois qui nous accompagnaient valaient à elles seules le détour. Mmmmmh! Nous l'avons fait au complet (aller) et Beurre a ménagé les mini mollets en faisant le retour seul pour revenir nous chercher en voiture. Une petite heure que nous avons passée en jouant au super jeu "Où t'as mis la crème solaire?", consistant à cacher la crème solaire dans l'espace pique-nique et les petites Tartines devaient la retrouver.

  • Samedi:

10 km de randonnée dans le splendide sentier Les Loups, au Parc de la Jacques-Cartier. Ce sentier de 3h30, classé très difficile (!), faisait un peu peur aux petites jambes, mais nous l'avons réussi en gardant moral et bonne humeur tout le long. Les vues sur la rivière et la vallée sont à couper le souffle... Et le reste de salade de riz sauvage aux pêches (revue de Ricardo hors-série Barbecue) du souper de jeudi, accompagnée de thon, nous a fait vivre un petit nirvana, du haut des 574 m d'altitude du belvédère (la KitKat mangée au sommet (727 m) aussi, mais c'est moins chic... hihi).

  • Dimanche:

12 km de canot sur la rivière St-Charles, avec pique-nique dans une petite crique. Nous avons rencontré au moins 50 canards et une loutre. Un beau trajet que nous referons très bientôt, mais cette fois en kayak (il n'en restait plus aujourd'hui, malheureusement). Au retour, nous avons fait un petit arrêt voir la chute Kabir Kouba, question de bien faire comprendre aux filles la raison pour laquelle il fallait partir vers la gauche et pas vers la droite...

Pour faire changement, les petites Tartines commencent leur semaine de camp plein air demain... on peut dire qu'on les a bien entraînées pendant ces trois jours. Au menu pour elles: pêche, équitation, canot/kayak, vélo de montagne, arbre en arbre à Duschesnay et piscine tous les après-midi...

Je changerais bien de place avec elles, moi... En attendant, mon lit va être très confortable!

vendredi 10 août 2007

Les mini brochettes bocconcini/tomates

Les mini brochettes bocconcini/tomates

Une petite recette simple et rapide (il faut seulement penser à mariner d'avance) mais qui fait de très jolies bouchées. Rafraichissant et délicieux!

  • 1 contenant de perles de fromage bocconcini
  • 1 contenant de tomates raisins (plus petites que les tomates cerises)
  • 1/4 tasse d'huile d'olive à l'ail grillé (une belle découverte!)
  • 6 c. à soupe de vinaigre balsamique
  • 2 c. à soupe de basilic frais haché
  • Fleur de sel au goût
  • Poivre du moulin au goût

Égoutter le contenant de fromage.

Mélanger l'huile, le vinaigre et le basilic et verser directement dans le contenant de fromage égoutté.

Saler et poivre. Laisser mariner au frigo minimum 3 heures en secouant de temps en temps pour mélanger.

Mettre les perles de bocconcini sur des cure-dents en alternant avec des tomates raisins, pour une jolie présentation en hors d'oeuvre ou mélanger simplement avec les tomates et servir en salade d'entrée ou d'accompagnement.

jeudi 9 août 2007

Les framboises

Et soudain, c'est l'été et c'est dimanche. Et les framboises poussent par milliers.

(Tricot Machine)

Avant la semaine passée, je n'avais jamais fait de confitures de ma vie.

Et maintenant, j'ai à mon actif 3 recettes de confitures de framboises. Parce que quand on commence, évidemment, il faut s'ajuster. Je suis même retournée deux fois aux framboises pour me faire des munitions! (Il faut dire que la framboise est mon fruit préféré et que sa cueillette est plutôt agréable...)

Et là les gens vous conseillent: "Il faut mettre un peu d'eau", "Je n'ai jamais mis d'eau dans mes confitures", "Tu peux couper le sucre de moitié", "Il est important de respecter la quantité de sucre", "Aussitôt que ça a bouilli 5 minutes, tu le retires du feu", "Je fais cuire au moins 30 minutes", "Il ne faut pas trop brasser", "Brasse, brasse, brasse, c'est le secret pour que ça épaississe".

Wow! Ne sachant plus trop à quel saint me vouer, j'y suis allée un peu au pif...

  • La version 1 (2 1/2 tasses de framboises, 1 tasse de sucre, 1/2 tasse d'eau, brasse un peu, fait bouillir 5 minutes en brassant un peu et hop dans les pots) était un peu trop liquide à mon goût mais elle fait un succulent coulis.

  • La version 2 (2 tasses de framboises, 1 1/2 tasse de sucre, 1/2 tasse d'eau, brasse beaucoup, fait bouillir 10 minutes en brassant beaucoup, retire du feu et brasse encore beaucoup pour 3-4 minutes avant de mettre dans les pots) était parfaite pour la texture, mais un peu trop sucrée.

  • La version 3 (2 tasses de framboises, 1 tasse de sucre, brasse beaucoup en faisant bouillir 7 minutes et hop dans les pots) est délicieuse au goût mais un peu trop ferme.

100 fois sur le métier qu'on dit??

lundi 6 août 2007

Le défi littéraire: Les jambes de Steffi Graf

Les jambes de Steffi Graf (drôle de titre, tout compte fait), de Pierre Cayouette, fait maintenant partie des livres lus dans la liste de mon défi littéraire.

C'est l'histoire du début de la retraite d'un professeur de français. Une retraite qu'il amorce à 59 ans, âge mythique pour lui car plusieurs personnes autour de lui sont décédées à 59 ans. Il est donc convaincu d'être le suivant (un brin hypocondriaque, je l'ai trouvé charmant, bien sûr, hihi). C'est donc ce nouveau départ qu'il nous fait vivre à ses côtés. Mais un départ pour où? Pour quoi? Avec qui? Questionnements, doutes, désillusions... Cette nouvelle vie ne semble pas si facile à débuter.

Un livre qui laisse songeur... J'ai beau avoir parfois très hâte au moment où les lundis matins se confondront avec les samedis après-midi, je ne vois plus la retraite du même oeil après cette lecture... J'espère que je serai aussi zen que la belle collection de gens dans mon entourage qui ont vécu cette étape de façon sereine et même éclatante... (je leur fais un clin d'oeil au passage et les remercie de leur inspiration).

Quelques miettes:

  • "Je devais hélas!, diplomatie oblige, faire le tour de tous les collègues. Dès que je m'immisçais dans un petit groupe, je remarquais que, dans ce genre de rassemblement, le prétexte de la fête s'oublie vite. J'avais cru naïvement que chacun reviendrait, à sa façon, sur mes trente-cinq ans dans cette école, évoquerait de bons ou de mauvais souvenirs, se rappellerait quelques anecdotes. Erreur. On discutait plutôt des problèmes du jour dans les classes ou des nouvelles du Téléjournal de la veille, chacun y allant de son opinion, en général bien arrêtée. Tant pis pour moi. J'y puisais une dernière leçon d'humilité. Et je constatais comme il est vain et illusoire de bâtir sa vie sur une carrière. L'identité d'un homme réside ailleurs."

  • "C'est là que je trouverai la paix majuscule, loin des gens pressés qui passent à côté de leur vie, des naufragés du quotidien qui s'embouteillent à l'approche des ponts ou se bousculent en troupeau dans le métro jour après jour, qui possèdent huit mots de passe, trois boîtes vocales, un cellulaire ouvert jour et nuit, qui s'enferment devant leur télé le soir et recommencent le lendemain, qui achètent des billets de loto et qui parlent de la pluie, du beau temps et de REÉR."