mercredi 28 février 2007

L'ukulélé de Thomas

"Nous avons eu l'idée de faire un spectacle en duo de ukulélés pour nous amuser. Depuis, chaque soir, ... on le regrette. Car c'est difficile à remplir un Grand Théâtre, avec une toute petite chose comme un ukulélé... Nous vous demandons donc de faire un effort pour reconnaître les pièces... car elles se ressemblent toutes."

C'était l'intro du spectacle de Thomas Fersen, hier soir. Il avait tout faux. Il l'ont remplie, la grande salle, lui et son guitariste-sans-sa guitare Pierre Sangra, avec leurs petits instruments. Tellement bien qu'en moins de deux, nous étions seuls avec eux, assis sur leurs genoux*, à se faire chanter la ballade au rythme effréné de leurs vingt doigts sur les cordes.

Décidément, cette petite bête-là, je l'aime! J'appréhendais un peu l'expérience de la grande salle froide, ayant profité il y a quelques années d'un spectacle passé à trois pas de lui, à la défunte Fourmi Atomique, mini salle-bar-café-spectacle où les petites tables frôlaient la scène. C'était très différent comme contact, c'est vrai, mais tout aussi enlevant. En plus, il n'a même pas parlé du décalage horaire, ce dont il a le chic habituellement... Il nous a mis des papillons, des papillons, des papillons, des papillons, des papillons dans le coeur pendant toute la soirée avec son spectacle tout dépouillé, ses deux ukulélés, parfois remplacés par une mandoline. Pas de basse, pas de percussions...

Place aux mots, aux cordes aigües** et au non-verbal coloré de Thomas. Pour un aperçu des deux premiers (pour le non-verbal, tant pis pour vous...), ils ont joué Les malheurs du lion à Christiane Charette (c'est une de leurs pièces à la mandoline, mais ça donne une bonne idée) et un mini bout de La blatte (avec le fameux ukulélé).

Oui, il avait bien raison de se reposer la main ... et même la fesse, par moments, car ce qu'ils ont réussi à faire était à couper le souffle. ... C'est sûr, c'étaient des ukulélés magiques.

Vous ai-je dit que Mini Tartine en a demandé (et reçu) un pour sa fête? Même mon musicien de Beurre n'est pas encore arrivé à l'accorder... Mais quelque chose me dit que là, il va être très motivé à y parvenir.

En attendant, version habituelle, allez, sortez vos cravates à pois, cravates de soie:

*(bon, sur leurs genoux, c'est une image, hein, on a réussi à régler notre problème de "faire garder les petites Tartines un mardi soir" tellement tard qu'on avait des billets dans la corbeille, mais bon... le rêve, ça fait du bien)

**(bien oui, dans la nouvelle orthographe, le trémas a changé de place, j'en perds mon latin et je corrige les travaux de mes étudiants en prenant des Valiums...)

lundi 26 février 2007

Le défi littéraire: Le serrurier volant

J'avais beaucoup aimé Saga et Quelqu'un d'autre. J'avais adoré Malavita. Et voilà qu'un nouveau Benacquista venait se pointer juste à temps pour s'ajouter à ma liste du défi littéraire... Comment résister? J'ai même interrompu ma lecture de Gros-Câlin pour dévorer ce tout petit roman, court et illustré par Tardi, ce qui en fait un petit carnet original.
Une histoire de serrurier, avec ce que cela comporte comme rencontres inusitées et demandes étranges. Un personnage en quête de lui-même suite à un accident qui lui a fait perdre une partie de sa vie. Un processus de changement qui s'opère graduellement. Une fin heureuse. C'est un bon divertissement dans lequel on reconnaît bien le style de Tonino, mais on est loin de la substance de Malavita, selon moi.
Je l'ai tellement lu vite que je n'ai pas eu le temps de grapiller quelques miettes... Désolée... (La petite phrase "Réservé par un autre abonné" m'empêchait de le conserver quelques jours de plus pour le mûrir).
J J

samedi 24 février 2007

La course

Il était beau, le Beurre, dans son costume de Furotte (pour ceux qui se souviennent des Oraliens), avec au poignet la jolie montre rose de Mini Tartine (la sienne avec-chrono-et-tout s'est autodétruite par manque d'affection la semaine dernière).

Au milieu de la foule de skieurs, on ne voyait que lui. Et nos coeurs de Tartines étaient remplis de fierté pour lui et sa folle inconscience qui l'avait fait s'inscrire dans une course de pros (i.e. pas de catégorie "participation", avec autour de lui des Pierre Harvey et cie). Les petites Tartines étaient prêtes à le voir arriver bon dernier, loin derrière, mais certainement avec le coeur joyeux, le sourire large et les yeux pétillants. En pédagogue aguerrie j'avais même profité de la chose pour faire ma petite leçon sur l'importance de participer et de donner le meilleur de soi, même quand on est dernier.

On a eu droit à mieux que ça!

C'est qu'on ne parle pas de Beurre mou, ici! Avoir une montre rose dans le poignet, ça donne des ailes... Alors que quelques premiers skieurs venaient de franchir la ligne d'arrivée, nous avons vu apparaître notre sportif de fin de semaine avec un bon 10 minutes d'avance sur ses prédictions!! Presque pas dernier... 11 minutes après le premier!! Ma belle leçon sur l'effort participatif en a pris pour son rhume, les petites Tartines étaient en feu d'artifice pour l'accueillir et moi j'ai failli perdre connaissance de frustration car mes piles d'appareil photo m'ont lâchement abandonnée au moment où je voulais immortaliser l'arrivée. J'ai le départ en photos et vidéo, enfin... Certains diront que les chemins pour se rendre importent plus que la destination, dans ce cas précis, je suis mieux d'y croire.

Bravo grand Beurre!! On était loin d'imaginer ça dans la voiture en allant le rejoindre au Mont Ste-Anne, quand Mini Tartine a dit, les yeux ronds: "Je pensais que c'était une blague qu'il nous faisait, papa, mais là je commence à penser que c'est vrai, hein... On s'en va VRAIMENT là? Il va VRAIMENT faire une course?!" Bien oui, ma chère. Et surveille-le l'an prochain, je sens que ça va recommencer...

jeudi 15 février 2007

La tempête au Beurre frais

  • Il s'est levé, habillé et emmitouflé tôt ce matin (alors qu'il n'avait pas à sortir dehors de l'avant-midi étant celui qui restait à la maison célébrer la tempête et la fermeture de l'école des petites Tartines).

  • Il a trouvé la voiture qui jouait à cache-cache dans l'entrée sous une grosse couverture blanche.

  • Il a construit un tunnel se rendant à la rue (car toutes les rues sont des sens uniques, aujourd'hui et que la seule voie déneigée sur Tartinerue n'était bien entendu pas celle de notre côté).

  • Il a ensuite pris son petit-déjeuner et m'a préparé un café.

Bien oui, il est parfois parfait mais il n'aime pas que je le dise... (Alors je l'écris.)

Pour les autres, qui ont eu moins de chance... Voici un clin d'oeil hivernal:

mercredi 14 février 2007

La Saint-Valentin

Je vous aime!
(C'est bien un mini-lectorat, je sais à qui je parle...)

lundi 12 février 2007

Les billets

Voici le moment venu de rédiger un billet sur les billets. Ces petits bouts de papier qui font rêver...

  • Les billets doux: Parce que la St-Valentin nous fait prendre nos plus beaux crayons pour rédiger des billets doux... Jolis mots, rimes maladroites, ces missives sont bien le seul endroit où je suis capable, au prix d'un certain effort je dois l'admettre, de tolérer les fautes d'orthographe des petites Tartines.
  • Les billets de spectacles: Parce que j'ai eu deux bonheurs consécutifs en deux soirs avec mes billets de théâtre pour Les mains sales et mes billets pour le spectacle de Pierre Lapointe. Une fin de semaine bien remplie et très riche en émotions. Et parce que j'ai acheté des billets pour le prochain spectacle du Cirque du Soleil, en sautant comme une gamine dans la maison tellement j'ai hâte à la magie.
  • Les billets de cinéma: Parce que la visite de Mamie chez-nous nous a fait prendre racine dans les fauteuils du cinéma Le Clap où nous avons vu 4 films pendant la semaine! Notre meilleur moment fut, c'est incontestable, Volver, que nous avions vu à Madrid en espagnol et que nous avons eu le bonheur de revoir, ce qui nous a fait replonger dans cette merveilleuse ambiance espagnole.
  • Les billets d'avion: Parce que ça y'est! Vol confirmé à destination de Rome cet été! Il ne me reste plus qu'à trouver du temps pour me faire une tendinite à chercher des maisons, gites et appartements à louer au royaume des pâtes, des espressos et des glaces.

samedi 3 février 2007

La salsa mangue et coriandre

Un petit délice à déposer sur une poitrine de volaille. Ça se mange froid, mais j'ai aussi expérimenté en version réchauffée dans le lunch du lendemain midi, c'est tout aussi bon!
J'avoue que même si je n'ai pas hésité à terminer le plat à la petite cuillère, ça en fait beaucoup. La prochaine fois je diviserai la recette en deux, ce qui me laissera une moitié de mangue pour le dessert...

(Non amateurs de coriandre s'abstenir.... Ceux qui aiment cette herbe seront au nirvana.)

  • La recette
1 mangue pelée et coupées en dés
1/2 tasse de concombre pelé et épépiné
1/3 tasse d'oignon rouge haché finement
1/2 tasse de coriandre hachée
1 c. à table de jus de lime
sel et poivre au goût

Accompagne à merveille la volaille!

(Recette originale (en anglais) ici )

jeudi 1 février 2007

Tartinades de janvier 2007

  • Goûté: aux chips de banane plantain. Mmmmh, ça fait différent des chips habituelles. Le seul petit hic, c'est fait avec de l'huile de palme... Comme quoi rien n'est parfait!

  • Bu: pour souhaiter la bienvenue à 2007, la bouteille de "champagne" catalan que nous avait si gentiment donné Miquel, propriétaire de notre dernière maison louée en Espagne.

  • Visionné: Da Vinci Code et Anthony Zimmer, deux films donnant dans le suspens mais très différents l'un de l'autre. J'ai préféré le premier, sans doute parce que je n'avais pas lu le livre. Je me suis rongé les ongles à m'en faire mal aux doigts et je me suis réveillée en sursaut en rêvant que ma livreuse de La Presse s'était fait tirer dessus dans mon escalier. Je suis vraiment faite pour les films relax...

  • Acheté: deux pyjamas et une robe de chambre (ça veut dire quoi, d'après vous?)