mercredi 5 septembre 2007

La montée du Mont Albert

Profitant de la longue fin de semaine de la fête du travail pour aller taquiner la crevette et reconduire Mamie chez elle, nous nous sommes retrouvés tous les quatre au Parc de la Gaspésie pour une petite journée de randonnée.

Couchés tard la veille, avec des petites Tartines (et la grande, donc...!) plutôt fatiguées de leur rentrée scolaire, il était alors question de faire un petit sentier facile, juste histoire de prendre l'air et de pique-niquer dans un lieu magnifique.

Évidemment, les hormones sportives de Beurre en ont décidé autrement et dès que notre voiture eût quitté la rue de Mamie, les messages subliminaux incitant la troupe à aller au bout de leurs limites commencèrent à fuser. Ne voilà-t-il pas qu'à notre arrivée au Parc de la Gaspésie, le quatuor était unanime: nous gravirions le Mont Albert!

Il est loin, le sommet, vu d'en bas...

Le défi: 11,4 km, 870 m de dénivelé, 5 heures de randonnée (3 heures de montée, 2 de descente), niveau difficile.

En route! Une aventure parsemée de grands efforts et de beaux moments...

Comme manger un sandwich au thon devant un paysage à couper le souffle...

Jolie vue, pour pique-niquer...

Le gîte du Mont-Albert, vu de la moitié de la montée...

Comme les grosses roches au sol, qui ralentissent nos élans mais ajoutent un élément important au paysage... comme si un géant avait échappé ses billes...

Non, le sentier n'est pas accessible avec une poussette...

Comme les odeurs, les couleurs et le soleil parfait qui nous accompagnent...

Notre compagnon pendant la petite pause au belvédère de la Saillie...

Et, bien sûr, il y a le souffle court, les palpitations, il fait chaud et puis froid et même très froid plus on monte...

Et en même temps que le climat change, le paysage se transforme: les arbres qui se font plus petits et puis absents, laissant la place à la roche et la toundra qui se partagent le plateau du sommet.

Petit panneau explicatif sur les Chic-Chocs...

Et il y a la récompense: arriver en haut en ayant l'impression de voir jusqu'au bout du monde. Et la satisfaction. Oh oui.

... Et ... 48 heures après, il y a cette incapacité à monter et descendre tout escalier, comme si les jambes nous criaient quelque chose... Quoi? "Ne nous fais plus jamais ça!" Oh que non, je pense plutôt qu'on va remettre ça très bientôt... Dommage que ce soit si loin...

3 commentaires:

Anonyme a dit...

QUEL COURAGE!
JE SUIS FATIGUÉE JUSTE À VOUS LIRE, MAIS QUELLE SATISFACTION AU SOMMET. BRAVO AUX PETITES ET GRANDES JAMBES.

Anonyme a dit...

Félicitations!Vous êtes chanceux de pouvoir escalader de si belles montagnes.Nous on les regarde d'en bas.çà nous suffit.Quel est votre défi de la fin de semaine?Vous ne pourrez pas aller aussi haut.Bye!

Anonyme a dit...

Je suis vraiment vraiment impressionnée, surtout par les petites tartines. Je vais peut-être en entendre parler sur une "feuille" spéciale ...