lundi 9 octobre 2006

Le choix

"L’aboulique est un perpétuel hésitant, comme effrayé par la réalisation d’une possibilité excluant d’autres possibilités, incapable de réaliser un choix." (Vocabulaire pratique de la philosophie. Jean Miquel. Paris, Roudil, 1967, p. 9)

Je suis incapable de faire ça simple. Hésitations, revirement, doutes, inconfort... Que ce soit pour un vêtement, un cadeau, un menu, une décision banale ou plus importante, ça me rend en état d'urgence, mais incapable d'agir vite... J'ai chaud, j'ai froid. Mon cerveau fonctionne à toute allure et il imagine toutes les réalités possibles... Pourquoi on n'a pas plusieurs vies pour essayer tout? Et surtout, après... le doute... et si j'avais fait l'autre choix?

Ça entraine de jolies situations comme la fois où j'avais réussi du même coup à trouver 3 maillots de bain qui me "faisaient bien" (ou "me faisaient tout court", si on veut...) et que devant cet élan de générosité du destin, je n'ai eu d'autre choix que de les acheter tous les trois (vive les ventes de chez Simons!).

Ou un classique, au resto, quand j'insiste pour que le Beurre et moi, on choisisse différent. Comme ça, j'ai un bonus, l'impression d'avoir eu deux choix car je peux voir, sentir (...et même goûter quand je suis gentille) deux plats au lieu d'un seul.

Même chose avec les photos numériques que je prends en quantité industrielle, surtout en voyage. L'avantage, tout le monde le sait, réside dans le fait qu'on en prend des tas, on les regarde, on choisit les plus belles et on détruit les autres. Moi, je bloque après "on les regarde"...

Ou encore, ultime exemple, le choix des prénoms de nos petites Tartines. Pour Mini Tartine, on a carrément demandé à Tartinette de trancher, du haut de ses 3 ans, pour le nom qu'elle préférait entre nos choix. Mais je me console, je ne suis pas la seule! (Emily Loizeau Je ne sais pas choisir)

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